Entonces viaje
por el camino del mundo
que de la
arcilla al oro, va
de un mar a
otro conecta la tierra entera.
Vi subir la
marea, la vi bajar;
aprendi la
lección de respirar
sabia que el
reverso y el lado derecho son iguales
y asi lecciones
de amor y verdad.
Mi cuerpo
estaba en sintonía con la geometría astral
entre el Tigris
y el Eufrates oi el oráculo.
Templos,
pirámides visité
sobre todos los
tratados de tierra y cielo.
En el mundo
cerré los ojos
y vi el mundo:
raíz, rama y brote
-lo invisible
en el corazón de lo visible que agita.
Cerrando los
ojos vi y toqué
siendo tocado tal
hoja y marea.
La tierra era
redonda y redonda nuestra danza.
Los mundos eran
plurales el tiempo
surgió de su
simultaneidad.
Sobre el gran
péndulo del viaje
mis 3 destinos
descansaron;
todos los días
serpiente, cuervo, araña
midieron su
equilibrio.
Me ofrecieron
meditar
y -sin
respuesta- vivir.
Habité la luz
de cada cosa
y la sombra que
da testimonio de su paso.
En esta hora
cuando la luna se eleva
y el sol cae
detrás de una temporada a otra
viajo en esta
historia del uno y los muchos
donde germina
como grano y se derrite
minúscula la
vida.
J’ai donc
parcouru le chemin du monde
qui, de
l’argile à l’or, va
d’une mer à
l’autre, relie l’entière Terre.
J’ai regardé
monter la marée, l’ai vue redescendre ;
j’ai appris la
leçon du souffle
su que l’envers
et l’endroit sont mêmes
et ainsi,
leçons d’amour et de vérité.
À la céleste
géométrie, mon corps fut accordé.
Entre le Tigre
et l’Euphrate, j’entendis l’oracle.
Temples,
pyramides, je visitai ;
lu tous traités
de Terre et de Ciel.
Sur le monde,
j’ai fermé les yeux
et vu le monde
: racine et branche et bourgeon
— l’invisible,
au cœur du visible, qui agit.
Fermant les
yeux, j’ai vu, et touché
étant touchée :
telles feuille et marée.
La Terre était
ronde, et ronde, notre danse.
Les mondes
étaient pluriels, le temps
venait de leur
simultanéité.
Sur le grand
balancier du voyage
mes trois
destins reposaient ;
chaque jour
Serpent, Corneille, Araignée
en mesuraient
l’équilibre.
Il me fut
offert de me recueillir
et — sans
réponse — de vivre.
J’habitai la
lumière de chaque chose
et l’ombre qui
témoigne de son passage.
À cette heure
où la lune se lève à l’est
alors qu’au
revers retombe le soleil
d’une saison à
une autre, je tourne
dans cette
histoire de l’Un et du Multiple
où germe comme
grain et la fonde
toute
minuscule, la vie.